aménagement bois
typologie :
Service institutionnel et public
Coût total en € HT :
3500000
aménagement exterieur
Année de réalisation :
2024
Coût lots bois : 360000
Volume bois : 50.90
Surface aménagée en m² : 1680
Liste des produits :
Produit | Essence | Provenances (lieu de croissance du bois) | Traitements de préservation | Finition | Marque et certification produit |
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Clôture, Mobilier, Palissade, Portail | Épicéa commun | Europe | Aucun traitement | | PEFC |
Bois Français :
non
Notice architecturale :
La halle à vélos est un abri ouvert de 70 mètres de longueur par 24 mètres de largeur, protégé par une couverture solaire à deux pentes et une façade paravent ajourée en bois. C'est une architecture simple : une charpente métallique, des poutres en bois et des panneaux photovoltaïques. Conçue comme un toit léger de 1 700 m², elle reprend la note d'accord du lieu, la décamétrique de la trame de la gare du Nord réalisée par l'architecte Jacques-Ignace Hittorff entre 1860 et 1865, et dialogue avec la verrière de la halle Transilien datant de 2001.
Approche environnementale :
Représentative des enjeux de notre époque sur la façon d'aborder la question constructive, cette halle concrétise de nouvelles approches soucieuses de légèreté écologique – réduction de l'impact en ressources, choix en conscience des matériaux, volontarisme du réemploi, recherche de simplicité constructive – en intégrant les énergies renouvelables comme matières à construire selon la démarche EMC2B (énergie, matière, carbone, climat, biodiversité) qui guide la conception architecturale chez AREP.
Descriptif technique de l'aménagement :
Cette gare à vélos est constituée des poutres de bois posées sur une crinoline d'acier galvanisé. Elles se croisent, de façon alternée, en papillon, pour recevoir des lanterneaux au faîtage. La quantité de bois mise en oeuvre est de 50,9 Tonnes. La couverture, qui protège des intempéries, est faite de vitrages photovoltaïques. Cette halle produit ainsi des électrons contribuant au dessein renouvelable du monde ferroviaire et des mobilités décarbonées. Le volume est ventilé naturellement ; l'espace est éclairé par le moucharabié des cellules solaires et par les lanterneaux, composés d'une quarantaine de vitrages en réemploi issus de la chenille du Centre Pompidou.
Des matériaux issus du ré-emploi ont été utilisés dans le projet :
oui